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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 10 octobre 2009

Faune Barberini
Le Faune Barberini est une statue grecque antique de l'époque hellénistique représentant un satyre endormi. Elle est actuellement conservée à la Glyptothèque de Munich.
La statue représente un satyre, mais il faut faire preuve d'attention pour ne pas y voir un simple jeune homme : ses oreilles pointues, sa queue à peine visible au bas du dos, sa couronne de lierre et sa nébride (peau de panthère) ne sont pas apparents au premier abord.
La statue est découverte sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643) au château Saint-Ange, à Rome. Elle entre aussitôt dans les collections de la famille du pape, les Barberini, qui lui donnent son nom : c'est la seule œuvre majeure qui tombe dans leur escarcelle durant le règne de leur représentant. Le cardinal Maffeo Barberini commissionne alors le Bernin pour restaurer la statue, dont la jambe droite, une partie des mains et de la tête. On ignore si le travail a été effectué par le Bernin lui-même ou l'un de ses disciples. Selon la tradition, le Bernin aurait accentué l'aspect homoérotique de la statue : de fait, la pose du satyre est souvent copiée dans des photographies érotiques homosexuelles.
Du fait de la puissance de l'expression, rappelant l'école de Pergame et de la maîtrise de la représentation en trois dimensions, on s'accorde à rattacher cette œuvre à l'Asie mineure de la fin du IIIe siècle av. J.-C. On ne connaît pas de copies du Faune Barberini, mais l'existence d'une variante en bronze découverte dans la Villa des Papyrus d'Herculanum est antérieure au Ier siècle av. J.-C.
source: wikipedia
Dominique Fernandez l'évoque en ces termes dans son essai L'amour qui ose dire son nom (Stock, 2005, p.46): "(...)nulle oeuvre ne me paraît mieux résumer ce que pouvait être l'éros homosexuel romain, alliance, de plaisir, de liberté, de déchaînement sensuel(...) ce qui est montré, c'est un homme abandonné extatiquement aux puissances de la volupté. Julien Green l'avait photographié dès 1931, en noir et blanc. En 195O, il revint faire des photos en couleur." Et plus loin encore: (...)la force érotique qui se dégage de ce corps pâmé au sexe exubérant".





















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