.
.
.
.
"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
.
.

jeudi 30 septembre 2010




John B. Lear, Jr. (1910 - 2008. Pennsylvania, USA) - Surréalisme
































Three Quarter Frontal View - Man With Ball





Classical figure, 1940





The Builders




About face





Desert Sea






Dusk, 1930




Lagoon Treasure, 1995






Surrealist Landscape, 1943





mercredi 29 septembre 2010

Sir William Blake Richmond (1842-1921. Angleterre)




The Bowlers, 1870

François Léon Benouville (1821-1859. France)




La colère d’Achille, 1847

mardi 28 septembre 2010

Sébastien-Paul-Lucien (1972 - France)


site



Né en 1972 à Avignon. Français et nomade en Amérique du Sud. Formé en Lettres Classiques.Vit et travaille à l’étranger depuis 15 ans ( Haïti, Brésil, Argentine).Double Lauréat 1990 et 1992 du Prix du Jeune Ecrivain pour “La caverne aux enfants nus” et “ Maguelonne” publiées aux Editions Le Monde-La Découverte.

Par ailleurs durant ses années au Brésil, Sébastien Paul Lucien développe une activité de parolier et producteur pour la chanteuse suisso-brésilienne, Edith de Camargo avec laquelle il compose les paroles du CD « Couleurs du temps » et met en scène une série de récitals à Rio de Janeiro, São Paolo, Brasilia, Buenos-Aires etc…

Photographe de portraits pour de jeunes acteurs, danseurs, musiciens, créateurs de mode latino-américains ( Les colliers de Frida Kalho), Sébastien Paul Lucien réalise aussi des photographies de ses nombreux voyages en Amérique du Sud ( Brésil, Cuba, Saint-Domingue,Colombie, Chili etc…) et en Europe (Paris, Barcelone, Prague, Istambul…)

Aujourd’hui installé à Buenos-Aires en Argentine il centre son travail autour du portrait en relation avec les représentations littéraires et picturales de l’éros masculin, croisant les figures traditionnelles avec une inspiration moderne et avant tout poétique



Sébastien-Paul-Lucien expose à la galerie "Au bonheur du jour"
(11 rue Chabanais - 75002 Paris, France)


site


MARIN DE LA BOCA, BUENOS-AIRES, ARGENTINE








C’est dans l’actuelle rue de Caminito, reconvertie en passage culturel, que la série « Marin » a été réalisée avec Danilo, descendant d’immigrés italiens, qui habite toujours dans ce quartier et travaille dans un bar traditionnel de la zone.

Le temps d’une escale, un jeune marin qui pourrait aussi s’appeler Querelle comme celui de Jean Genet, arpente les trottoirs de la Boca, sort d’une maison de passe et rêve à d’autres voyages, comme ceux suggérés par les fresques en arrière-plan qui rendent hommage à la vie maritime et aux débuts du tango.

















































lundi 27 septembre 2010

Paul Jacoulet (1896 (1904?) France - 1960)














Paul Jacoulet est né à la fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle à Paris. Sa date de naissance précise n'est pas connue. Paul Jacoulet est soupçonné de l'avoir modifiée afin de se soustraire à ses obligations militaires et d'échapper ainsi au feu pendant la Première Guerre mondiale. Sa date de naissance probable est 1896 bien que 1904 soit aussi retenue. En fait, Paul Jacoulet pendant la Première Guerre mondiale aurait utilisé la date de naissance de son frère mort-né en 1904 et aurait argué d'une confusion d'état civil entre son frère et lui.

A l'âge de 4 ans, ses parents s'installent au Japon. Son père enseigne le français dans les écoles de l'aristocratie japonaise. Paul Jacoulet est un enfant de constitution fragile, restant souvent alité. Sa santé vacillante l'accompagnera tout au long de sa vie. Il est scolarisé dans les écoles japonaises et adopte la langue, la culture et le mode de vie japonais. Il s'initie au dessin dès l'âge de 11 ans.

En 1907, son père l’amène à Paris où il rencontre des peintres comme Courbet, Millet, Matisse, Gauguin et Picasso. Il en revient peu après, guère impressionné par la grisaille de la capitale, et ne remettra plus jamais les pieds en France.

Peu à peu, il peint sur bois des portraits parés de ses sujets favoris, des insectes, des papillons, des coquillages avec un souci du détail très nippon, distillé par des professeurs de dessin japonais, et avec la même minutie et amour que l’entomologiste.

En 1920, il trouve un emploi à l'ambassade de France comme interprète mais fréquemment malade décide de démissionner.

Pour soulager sa santé, il voyage au sud du Japon et en Micronésie. Ces destinations deviendront des sources d'inspiration pour ses ukiyoe.

L'Ukiyo-e (浮世絵, Ukiyo-e?) (terme japonais signifiant « image du monde flottant ») est un mouvement artistique japonais de l'époque d’Edo (1603-1868) comprenant non seulement une peinture populaire et narrative originale, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois.

En 1931, commence sa carrière d'artiste d'ukiyoe.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il reste au Japon et déménage à Karuizawa. Son travail artistique s'arrête, la clientèle étrangère ayant quitté le Japon et les matériaux se faisant rares. Il se consacre donc à la culture de fruits et de légumes pour assurer sa subsistance. Il est toutefois un des rares étrangers à être autorisé à voyager à Saipan et à Okinawa.

A la fin de la guerre, il enseigne au Tokyo Army College. Il entre en contact avec des hauts gradés américains qui ramèneront certaines de ses estampes et contribueront à sa notoriété aux États-Unis.

Paul Jacoulet sélectionne les meilleures ustensiles et les meilleurs graveurs.

Influencé par le Shin-Hanga, il édite lui-même ses estampes.

La quasi-totalité de ces estampes sont des portraits mettant en scène des gens ordinaires du Japon, de Chine, de Corée ou des Iles du sud.

Dans ces premières œuvres, l'influence de Paul Gauguin est notable et renforcée par le cadre des estampes, les iles du Pacifique.

Paul Jacoulet était homosexuel. Et même une folle flamboyante. Après la seconde guerre mondiale, il s'habille en kimono et se maquille le visage excessivement à la manière kabuki. Cette flamboyance lui vaudra d'ailleurs l'interdiction de l'entrée sur le territoire des Etats-Unis à la fin de sa vie. Sa sexualité se lit dans son oeuvre. Il peint des sujets délicats, fragiles, sensuels, dans un univers paisible diaphane et coloré. Ses personnages masculins aux traits fins sont efféminés, souvent maquillés, avec des corps androgynes.

Jacoulet est considéré comme l'un des rares artistes occidentaux à avoir maîtrisé l'art de la gravure sur bois suffisamment pour être reconnu au Japon.

Il meurt en 1960, des suites d’un diabète mal soigné.




Autoportrait, 1942




Un Homme de Yap, Ouest Carolines, 1936




Le jeune chef Saragan et son esclave Tomil, Yap




Le génie inconnu, Corée




Mon Ami Francesco Ogarto, Mariannes, Saipan




Amoureux de Tarang, Yap




Les Enfants Aux Yeux Jaunes, 1940




Les Deux Adversaires (Droite). Coree




Les Deux Adversaires (Gauche). Coree




Le Reveil. Saipan, Mariannes, 1937




Le nautilus, Yap




le chant des vagues, 1930




Le garçon au bétel




Coucher De Soleil a Menado. Celebes, 1938




Basilio, Jeune Garcon de Saipan, 1934

dimanche 26 septembre 2010

Frank Eugene (1865-1936)




Frank Eugene, Portrait d’Alfred Stieglitz, 1899




Frank Eugene Smith, dit Frank Eugene, était un photographe allemand d'origine états-unienne, né à New-York en 1865 et mort à Munich en 1936.

Il arriva à Munich en 1886 pour y suivre les cours de l'Académie des Arts Plastiques. D'abord connu comme peintre portraitiste, il s'orienta très vite vers la photographie, devenant l'un des membres fondateurs de la Photo Secession, un mouvement créé avec Alfred Stieglitz. Il est vite réputé pour ses manipulations de photographies et produit des œuvres que l'on pourrait qualifier d'intermédiaires entre la photographie et la peinture. Des photographies « non-photographiques », disait-il.

Installé définitivement à Munich en 1906, il prend la nationalité allemande sous le nom de Frank Eugene. Il conduit parallèlement un travail de photographe, mais aussi de peintre « art nouveau » et d'enseignant de photographie, influençant ainsi un grand nombre d'élèves. Il utilise dès 1907 le procédé Autochrome mis au point par les frères Lumière et organise, la même année, un « sommet pictorialiste » avec Alfred Stieglitz, Edward Steichen et Heinrich Kühn. Cette réunion fut importante car le mouvement pictorialiste était très partagé entre les thèses françaises et américaines ; les pictorialistes allemands et autrichiens rejoignirent les secondes. En 1913, l'Académie Royale des Arts Graphiques de Leipzig crée une chaire de photographie pictorialiste spécialement pour Frank Eugene.