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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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vendredi 27 septembre 2013






The Dead Boys’Club, 1993, USA.


Ecrit et realisé par Mark Christopher












Dans les années 90, Toby (Nat DeWolf), tout juste sorti de l'université du Wisconsin, vient à Manhattan pour passer l'été avec son cousin plus âgé, Packard, dont l'amant John R. vient de mourir du sida. Toby est un jeune homme timide et introverti qui découvre la vie gay de New-York, un monde dans lequel il est mal à l’aise. Packard offre à Toby une paire de chaussures ayant appartenu à John R. Quand Toby les porte, il est pris de visions puissantes qui le projettent à l’époque de la scène homosexuelle pré-sida des années 70. Ces chaussures magiques influent également sur sa personnalité. De jeune homme timide, incapable d’assumer ses désirs, elle font de lui un homme affirmé qui n’hésite plus à entrer dans les bars pour assouvir son intérêt pour les hommes. C’est là qu'il rencontre Dick (Matt Decker).

Ce film raconte la transition sociétale imposée par l’apparition du sida et parle de l’absence de tous ceux qui ont ouvert la voie vers la liberté de vivre sa sexualité et ont été fauchés par l’épidémie. Il rend hommage à cette génération perdue qui dans sa soif d'exister et d’assumer ses désirs loin de tout jugement moral, à l’époque de la libération sexuelle, a payé son audace au prix fort de sa vie.























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